Ariane Giacobino, médecin au Service de génétique des Hôpitaux universitaires de Genève: «La prévalence de ces malformations est deux à trois fois plus élevée qu’il y a cinquante ans. Ces problèmes sont devenus assez courants.» On estime aujourd’hui les cas de cryptorchidie à un sur 200 garçons et ceux d’hypospadias à un sur 500 à 700. (...) L’origine peut être héréditaire, mais certains polluants industriels auxquels nous sommes exposés sont aujourd’hui également pointés du doigt. Et pour cause, ces substances, que l’on qualifie de perturbateurs endocriniens pour leur capacité à altérer notre système hormonal, sont présentes partout: des fruits et légumes (pesticides) aux emballages plastiques courants (bisphénol, phtalates). Ils peuvent avoir un impact physiologique sur ceux qui y sont exposés directement, mais également sur leurs futurs enfants, voire leurs petits-enfants! Concrètement, l’exposition d’une femme enceinte peut provoquer une altération du développement urogénital de son enfant à naître, mais l’effet des perturbateurs endocriniens est parfois encore plus sournois. (...) «Il ne s’agit pas d’une mutation génétique, mais d’une modification chimique suffisamment forte pour passer au travers des générations», précise la chercheuse, qui a pratiqué de nombreuses expériences sur des souris: «Avec les rongeurs que j’ai exposés à des pesticides courants, du genre de ceux que l’on peut trouver sur les fruits et légumes des supermarchés, j’ai observé des effets jusqu’à trois générations!»Frau Giacobino, Ihre Stimme muss ich haben in der kommenden Geschichte in Sachen Thermopapier!
Sonntag, 17. Januar 2010
le matin dimanche: Veränderungen an Hoden und Penis bei Buben nehmen zu
In le Matin Dimanche berichtet Geneviève Comby heute von der wachsenden Zahl von Buben, die mit Hodenhochstand oder einer Verschiebung des Harnröhrenendes (Hypospadie) zur Welt kommen. In den letzten 50 Jahren habe die Häufigkeit um einen Faktor 2 bis 3 zugenommen. Die Forscherin Ariane Giacobino erzählt in dem Zusammenhang, sie habe beobachtet, dass Pestizide, denen eine schwangere Maus ausgesetzt gewesen sei, Effekte gehabt hätten bis in die dritte Generation. Und wie sie's formuliert, klingt es nach epigenetischen Veränderungen, die die Gifte auslösen.
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